Ben Ali Moukhtar

Freedom Writers (le journal d’Ann Frank et Miep Gies)

Après la rencontre avec les survivants de l’holocauste l’année dernière, Mlle Gruwell voulais que ses élèves et apprennent d’avantages sur la cruauté, la peur, l’injustice qui règne dans ce monde en dehors de leur murs. Elle leur propose le journal d’Ann Frank, une jeune qui a leurs âges.

Journal d'Ann Frank

Extrait du  journal d’Ann Frank. 

Tenir un journal c’est vraiment un drôle d’expérience pour une personne comme moi. Non seulement parce que j’avais jamais rien écrit avant, mais aussi parce qu’il me semble que plus tard, ni moi, ni personne, ne s’intéressera aux réflexions d’une écolière de treize ans.

Des choses terribles se produisent dehors. A n’importe quelle heure du jour, des pauvres gens sans défense peuvent être éjecté de ces eux. Des familles sont déchirées.

Si j’arrive à être moi-même, je serai satisfaite. Je sais que je suis une femme qui a des forces intérieures et beaucoup des courages. Si Dieu me prête vie, j’irai plus loin que maman n’est jamais allé.

Les lois anti-juifs se sont succéder rapidement. Les juives doivent porter l’étoile jaune. Les juives doivent rendre leurs vélos. Les juives font interdiction de prendre le train et circuler en voiture. Les juives n’ont pas droit de se rendre au théâtre, au cinéma, ni dans aucun lieu de divertissement. Les ne peuvent pratiquer aucun sport en public ; piscine, cours de tennis, terrain de hockey et autre sport leurs sont interdit.

Il m’est totalement impossible de bâtir ma vie sur le chaos. La souffrance c’est la mort, je vois le monde se transforme lentement en désert. Je ressens la souffrance des millions des gens et pourtant quand je lève les yeux vers le ciel, j’ai comme les sentiments que tous va s’arranger.

Compte rendu de la lecture du journal d’Ann Frank

Au lieu d’écrire un conte rendu sur la lecture du journal d’Ann Frank en guise de rédaction, Mlle G, demanda à ces élèves de rédiger une lettre à Miep Gies, la femme qui a permis Ann Frank de se cacher. Dans cette lettre, elle voulait qu’ils lui disent ce qu’ils éprouvent en le lisant. De parler de ce qu’ils vivaient.

Puis un élève demanda, et est ce qu’elle va lire nos lettres ? Mlle G répond non c’est juste une rédaction, c’est moi qui va les lires. Puis les autres se demandèrent, et si on le lui transmet nos lettre ? Comme çà on pouvait l’inviter pour venir nous parler.

Mlle G disait que çà cout très chère de la faire venir. Et on ne sait pas si elle pouvait voyager. Puis un élève dit « on collectera les fonds ». Alors ils se sont lancés à la  collecte des fonds, pour faire venir Miep Gies. Ils ont organisé des concerts qu’ils ont appelé « concert pour le changement », des restaurants de plaine air qu’ils appel « Taste for change » et tous genres d’activités génératrices des fonds.

Quand ils ont récolté le fond nécessaire, ils ont fait venir Miep guis à Long Beach. Une femme de court taille aux environs des quatre-vingt, aux cheveux tous blanc.

Miep Gies

La rencontre avec Miep Gies

La prime pour un juif était d’environs deux dollar. Une personne qui manquait cruellement d’argent a averti la Gestapo. Donc le 4 aout, ils ont déboulé dans le bureau ou je travaillais, l’un d’eux a braqué un pistolet sur moi et il a dit, je ne veux rien entendre, pas un mot.

Ensuite ils sont montés directement à l’annexe, je me suis senti impuissante. J’entendais Ann hurlait, les bruits des objets qui volaient dans tous les coins. Alors je suis reparti chez moi en courant, et je cherchais des boucles d’oriels, des babioles, tous ce que je trouvais à prendre avec moi pour les corrompre. Donc j’ai tous rapportait avec moi, toutes ces choses-là,  et le soldat qui était là a collé son pistolet contre ma tête.

Vous pouviez être tué si vous cacher un juif ou déporter. Alors un autre soldat a reconnu mon accent, il venait d’Autriche tous comme moi, mais j’ai été adopté par une famille néerlandaise. Il a dit au soldat qui tenait le pistolet de me laisser tranquille. Pas un jour ne passe, sans que je me rappelle ce quatre aout, et sans que je pense à Ann Frank.

Ensuite un élève demanda la permission de parler et dit « je ne jamais eu de héro dans ma vie, mais vous êtes mon héroïne ». Miep Gies lui répondu ;  « non jeune homme, pas ça. Je ne suis pas une héroïne, j’ai agis ainsi que je le devais. Parce qu’il fallait faire ça, c’est tous. Nous sommes tous des gens ordinaires, vous et moi. Mais même une secrétaire ordinaire, une femme au foyer, ou un adolescent, peut dans la mesure de ces modeste moyens, faire qu’une lumière luise, là où c’est sombre ».

J’ai reçu vos lettres. Je les ai lus Et votre professeur ma beaucoup parler de ce que vous vivais. C’est vous qui êtes des héros. Vous êtes des héros au quotidien. Vos visages resteront graver dans mon cœur.

Fin


Freedom Writers (Toast au changement)

Les jours se succédait et une année passait. Une année exceptionnelle qui a permis à Mlle Gruwell de crée un groupe formidable à partir des jeunes ragés qui peuvent se dévorer à tous moment.  Un groupe qui fera d’eux, des élèves exceptions et l’exemple pour les autres, et de Mlle Gruwell, une prof exceptionnelle.

Pour les encourager d’avantage, Mlle Gruwell a préparé une surprise pour eux. Un évènement, « le toast au changement ». Un bon matin à la première heure, elle ferma la salle classe de l’intérieure pour que personne ne remarque la petite surprise. Elle finit l’installation, et ouvert la porte pour les autorisées à entrer.

Une fois tout le monde est à l’intérieur, elle dit : Bon jeune jeans, voilà ce que j’ai besoin de vous, je vais que chacun de vous s’avance et qu’il prend l’un des sacs préparer là, dans lequel vous trouverez vos quatre livres de ce semestre. Mais avant que vous preniez ces livres, je veux que vous preniez un de ces verres de cidres qui vous attend là. Et, que chacun d’entre vous porte un toast. C’est un toast au changement que nous allons tous porter ici. Ce que je veux dire par là, à partir de cet instant, tous les voix qui vous disent,  c’est sure que tu vas échouer, sont renduit aux silences. Tout raison de croire que rien ne changera jamais, s’évanouissent. Et la personne que vous étiez jusqu’à ce moment précise, elle a perdu son tours cette personne ; maintenant c’est votre tour.

Premier toast

Moi je sors avec des garçons depuis que j’ai onze ans, du genre… j’étais forcement celle qui se retrouvait enceinte avant seize ans qui laisserait tombe l’école ; comme maman. Ça n’arrivera pas.

Deuxième toast

Il n y a personne qui veux écouter les ados. Tout le monde pense qu’on devrait être heureux parce qu’on est jeunes. Et ils ne voient pas les guerres qu’on mène au quotidien. Un jour ma guerre s’arrêtera, et je resterais vivante.

Toast trois

Ma mère ma flanquer dehors quand elle a appris que j’étais dans un gang. Je voudrais qu’elle voit que j’ai mon diplôme. Je voudrais avoir dix-huit ans.

Puis un élève demande la permission de lire un extrait de son journal, il s’avance tous doucement, avec un visage triste. Il ouvre son journal, feuilletait quelques pages, et commence à lire.

Je viens de passer le pire moment de vacance de mes 14 ans de courte vie. Tout a commencé par un cout de file. Ma mère pleurait et suppliait, elle voulait qu’il patiente un peu. On aurait dit qu’elle luttait pour espérait sa dernière bouffai d’aire. Elle ma serrait de toutes ses force et elle a pleuré. Ses larmes on aurait dit que c’était des balles qui touchaient mon T-shirt.  Et Elle m’a dit qu’on se faisait expulser. Elle me le demandait de l’excuser, je pensais, je ne plus une maison. J’aurais dû demander quelque chose de moins chère pour noël.

Le matin de l’expulsion, un violant cout à la porte m’a réveiller. Le chérif est venir faire son job. Je regardais vers le ciel, en espérant que quelque chose se passe. Ma mère n’a plus de famille pour l’aider. Il n’y a pas d’argent qui va rentrer. Ce n’est pas la peine que je vienne à l’école et que j’ai des bonnes notes, si j’ai plus de maison. Et puis je m’arrête pile devant la salle de l’école, et j’ai envie de vomir. Je porte le vieux vêtement de l’an dernier, des vieilles chaussures et ne suis pas allé chez le coiffeur…

Je n’arrêtais pas de me dire qu’on aller  se moquer de moi. Au lieu de ça ? Je suis accueilli par un groupe des copains qui étaient dans mon cours d’anglais l’an dernier. Et je comprends que Mlle Gruwell,  ma prof d’Anglais mortel de l’an dernier, est la seule personne qui me redonne espoir. En me souvenant avec les amis des cours d’anglais, et des sorties de l’an passé, je commence à me sentir mieux. On me donne mon emploi du temps, et ma première prof c’est mademoiselle Gruwell en salle 203. J’arrive dans la salle, et en ce moment-là j’ai l’impression que tous les problèmes de la vie ne sont plus si important, je suis chez moi.

A suivre!

 


Freedom Writers (Les journaux)

Quelque semaine plus tard, mademoiselle Gruwell consultât son placard, pour voir un peu les nouvelles de ses élèves. Elle était surpris, ravis et émotionné, lors qu’elle constata que tout le monde a voulus partager sa vie, son histoire. Elle vient de débloquer une porte. Elle a sue qu’une grande confiance va s’installer entre eux, après quelque semaine de haine. Elle   ramassa tous les journaux, et s’installa dans son bureau et commença à lire.

Journal un

Dans toutes les guerres, il y a un ennemi. Je regardais ma mère tomber à moitié mort sur le coup. Et je regardais le sang et les larmes ruisselaient sur son visage. Je me sentais impuissante, terrifier, et furieuse en même temps. Je sens encore la brulure de ceinture sur mon dos et mes jambes. Une fois, il ne pouvait pas payer le loyer. Et ce soir-là il nous a laissé dans la rue, et il nous a montré le trottoir. Il a dit, « choisissez un endroit ».

 

Journal deux

Clay étais mon pote. Il m’avait protégé plain fois. Lui et moi, on était une armée… un jour, il surgit de nulle part avec une enveloppe en papier. On est allé assoir sur un banc de la Parc, et il sorti un revolver de cette enveloppe, pour me montrer comment tirer. Et par erreur il toucha la détente, et la balle la prit à la tête, et il est mort d’un seul coup, allongé sur mes genoux. Je suis restais assis là jusqu’à ce que la police arrive. Mais Quand ils arrivent, tous ce qu’ils voient c’est un cadavre, un revolver et un nègre. Il mon amener en foyer éducatif. La première nuit c’est la plus angoissante. Des détenus qui cognent dans les murs, qui font les signes de leur gang… je pleurais la première nuit. Il faut que personne ne sache jamais. Je passer les quatre années suivants à faire des aller retours dans le foyer éducatif. Tous les jours je m’inquiétais, quand est ce que je serais libre ?

 

Journal trois

C’est mon frère qui m’a appris que c’été la vie pour un jeune noir. Fait ce que tu dois faire. Apprend les couleurs à les connaitre, les frontières des gangs. Ce que tu dis à un coin de rue, faut pas le dire ailleurs, apprend à ne pas le ramener, un mot de travers et tu peux te faire flinguer.

Journal quatre

Si vous regardez mes yeux, vous verrez une fille affectueuse. Si vous regardez bien mon sourire, vous verrez rien qui cloche. Si vous soulevez mon T-shirt, vous verrez le bleu. Qu’est-ce que j’ai fait, pour me mettre autant en rage ?

Journal cinq

A seize ans, j’ai vue plus de morts qu’un employé de pompe funèbre. Chaque fois que je sors de chez moi, je cours le risque de me faire tirer dessus. Pour les gens de l’extérieur, ce n’est qu’un cadavre de plus, au coin de la rue. Ils ne savent pas que c’était mon ami.

Journal sept

J’avais du mal à choisir quel chaussette je voulais, et j’ai entendue des coups de feu. Je tournais mes yeux et j’ai vu un de mes pots par terre, et le sang plein le dos, et qui sortais de sa bouche. Alors le lendemain, sous mon T-shirt, j’ai scotché un flingue que j’ai trouvé dans la ruelle auprès de la maison.

Journal huit

Je ne sais même pas comment cette guerre a commencé. C’est juste deux camps qui se bastonnent depuis longtemps. Çà intéresse qui l’histoire qui est derrière ? Je suis la fille de mon père. Et quand ils vont me demander de témoigner, je protégerai les miens quoi qu’il arrive.

Journal neuf

Mes amis sont des soldats, pas d’une guerre, mais des rues. Ils se battent pour rester en vie. Chaque fois que j’éclate quelqu’un pour entrer dans notre gang, c’est un nouveau baptême. Ils vous donnent leur vie, on leur donne une nouvelle. J’ai perdu plain de pote qui sont morts dans cette guerre no déclarer. Les soldats et moi on dit que ça vaut le coup, prendre des risque en esquivant les balles, en appuyant sur la détente, oui ça vaut le coup.

(A suivre!)


Freedom Writers

Freedom Writers est un film qui parle d’une jeune prof idéaliste, Erin Gruwell (interprété par Hilary Swank), et de sa classe d’étudiants d’origines mixtes du lycée Wilson de Long Beach, en Californie. Basé sur une histoire réelle, le film est tourné à la suite des émeutes de Los Angeles de 1992, qui ont été provoquées par la persécution télévisée de Rodney King par la police. Le titre du film se réfère au livre de la rédaction des élèves, publié en 1999, sur lequel le film est basé : The Freedom Writers Diary (Le Journal des Écrivains de la Liberté).

Erin Gruwell est prête à relever un grand défi lorsqu’elle atterrit au lycée Wilson pour son premier jour d’enseignement. Sa classe est un groupe d’adolescents divers, qui viennent de différentes cultures, clans et rangs social. Des Noirs, Latinos, Asiatiques. Des délinquants, des membres des gangs… qui n’espèrent rien, à part que la journée se termine le plus vite possible. En surface, la seule chose qu’ils partagent, c’est la haine qu’ils éprouvent les uns des autres, et le fait de penser que le système éducatif agit comme entrepôt en attendant qu’ils deviennent plus âgés et qu’ils disparaissent.

Malgré le refus obstiné des élèves à participer pendant les cours, Erin Gruwell essaye plusieurs méthodes pour les impliquer. Elle aborde de la poésie, de la musique du Ghetto, et de la littérature d’une autre sorte de Ghetto : le journal d’Anne Frank… Et avec ses simples outils, elle réussit à ouvrir les yeux de ces élèves vers des expériences de ceux qui ont souffert d’intolérance, à travers le monde, et l’isolation de ceux en dehors de leur communauté.

Un jour, elle inventa un jeu. Elle appela le jeu de la ligne. Elle pose une question, et les personnes concernées s’avancent jusqu’à la ligne, ensuite ils repartent et ainsi de suite. Apres une série de questions, de blagues, de hobbies… elle demande leur attention de nouveau et dit :

« Bien, j’ai maintenant une question sérieuse à vous poser. Mettez-vous sur la ligne si vous avez perdu un ami dans une guerre de gang ».

Et tout le monde a perdu un ami dans une guerre de gang. Ensuite elle dit :

« Restez sur la ligne, si vous avez perdu plus d’un ami dans cette guerre ».

Et la moitié de la classe a perdu plus d’un ami dans une guerre de gang. Pour finir le jeu, elle dit :

« J’aimerais maintenant qu’on rende hommage à tous ceux gens. Où que vous soyez, prononcez leur noms ».

Et la classe plonge dans un murmure de plusieurs secondes.

A la fin du jeu, elle sort deux sacs pleins de journaux neufs, et dit :

« Merci infiniment à tous ! Alors maintenant j’ai quelque chose à vous donner. Chacun de vous ici a son histoire, et il est important que vous racontiez votre histoire, ne serait-ce qu’à vous. Donc ce qu’on va faire, on va écrire chaque jour dans ce journal. Et vous êtes libre de parler de ce que vous voulez. Le passé, le présent, l’avenir. Vous pouvez tenir un journal classique, ou vous pouvez écrire des chansons, des poèmes… toutes choses positives, négatives, quoi que ça soit. Mais tous les jours, vous devez écrire. Mettez votre stylo tout près pour chaque fois que vous aurez l’inspiration. Et ils ne seront pas notés. Et je ne les lirai pas, à moins que vous m’y autorisiez. Alors si vous voulez que je les lise, j’ai un placard par ici, il ferme à clé. Je vous les laisserai ouvert quand on sera en cours, et vous n’aurez qu’à poser votre journal, et le placard sera fermé à la fin de chaque cours. »

A suivre!


Tchad: Violence en milieu scolaire.

Avez-vous été témoin d’un meurtre ? Moi si, plusieurs, puis-je vous raconter une?

    J’ai étudié au lycée Félix Éboué de N’Djaména, entre 2003 et 2006. A l’époque, c’est l’un des lycées le plus réputés en violence en milieu scolaire. Les élevés se battaient, à cause des filles, ou entre deux gangs rivaux, qui sont des cas rares. Les bagarres, les assassinats sont prévue d’avance. Mais celle-ci, n’aurai pas dû avoir lieu, sauf que c’est le destin pour quelqu’un de perdre sa vie ainsi.

   C’était en 2004 quand j’étais en classe de 4e. Une journée ensoleillé, dans l’après-midi vers quatorze heures, il faisait environs 38°C, c’est l’heure de pause. Pendant que nous jouissions de notre pause, sous l’ombre des gros arbres qui sont devant notre bâtiment. La victime passa devant nous sur un vélo VTT, pressait, faufilait entre les élèves sans s’excuser. Il gara son vélo, devant une salle de classe, et se précipitait dans cette sale.

   Quelque second après, Pendent qu’il sortait de la salle, le second gars passait à côté du vélo, le vélo tombe tout seule, sans que le gars le touche. La victime réagit avec un ton autoritaire et agressif en Arabe local, ordonna au gars de soulever son vélo, « Hey ! Arfa vélo dah ». Alors le gars répliqua, « est-ce moi qui le fait tomber ? » et continue sa marche. La victime précipita vers lui, l’attrapa par derrière le col de sa chemise ; le gars se retourna et le poussa de toute ses forces. La victime trébucha, mais résista au coup.

     Il s’est vu humilier, la victime remarqua que le gars n’est pas du genre à se laisser faire, et qu’il ne pouvait pas le vaincre à main nu, il préféra l’intimidation. Il sortit un couteau de sa hanche droit. Le gars prit garde, et dit à la victime de ne pas jouer à ce jeu, comme une sorte d’excuse. Tout le monde pensait que c’est juste une blague entre amis. La victime s’avança avec un coup brutal pour effrayer le gars. Le gars Esquiva le coup, recula de deux pas et sorti un stylo de sa poche pour se défendre. Après un échange des coups ratés, le gars réussit à arracher le couteau de la main de la victime.

     La victime se voit humilier encore, il ne voulait pas s’avouer vaincu, il sort un autre couteau de la hanche gauche. Les deux élèves s’échangèrent encore des coups qui se soldent en échecs, et essayant chacun d’esquiver le coup de l’autre. Pendant une tentative d’esquive, le gars se fait coincer un pied par un trou de la dalle qui couvre le caniveau qui se trouve à la devant le bâtiment. Il tombe presque à genou. La victime voit son adversaire coincer, il profita, lui donna un coup et le blessa au front.

     Aussitôt, le gars se retrouve avec un visage couvert du sang, il remarqua le danger. Et c’est là que tous les mondes remarquaient la gravité de la situation. Une fille cria en Arabe local demanda aux autres de les séparer. Pendent que les gars précipitèrent pour intervenir, le gars se libéra et précipita vers la victime avec une colère de lion, et donna un coup de tous ses force à la victime, juste au niveau du muscle trapèze. C’est un coup mortel, je connais trois personnes mort suite à ce genre de blessure.

       La victime et le gars remuèrent ensemble dans tous les sens, on dirait deux personnes ivres. Dès que le gars retire le couteau, ils firent deux pas en arrière chacun dans son sens, et tombèrent par terre. A cet instant j’ai senti un petit vertige pendant quelque seconde, avant de me ressaisir. On s’est dépêcher pour les transporter au pavillon des urgences dans une même voiture, mais malheureusement la victime est morte avant d’atteindre les urgences.

       Et depuis cet incident tragique, j’ai décidé de n’est plus portés une arme sur moi. Mais rien n’est sure, quand on vit dans un endroit où les agressions se multiplient. Il faut toujours être prêt à vous défendre, parce que le danger est plus prêt que vous ne l’imaginais. Les armes sont les seules moyennes qui nous restent pour notre défense.


Tchad: Dans mon ghetto!!!

Je suis un enfant du ghetto, je suis né, et j’ai grandi dans un ghetto.

A l’époque, les mots pauvre, riche ou misérable ne nous disaient rien du tout ; on ignorait toute existence d’une autre mode de vie. Tout le monde se ressemblait, et tous nos parents faisaient presque le même boulot. On étudiait dans la même école, on s’habillait de la même façon, on mangeait les mêmes plats, et on jouait les mêmes jeux et sur les mêmes terrains ; personne ne remarquait une grande différence social.

Mes amis et moi fréquentaient la même école. Une école avec des salles de classe construites en paille, avec des institutrices qui tombaient souvent malade et des instituteurs alcooliques, mais aussi de meilleurs pédagogues. C’est grâce a eu que je m’exprime en français aujourd’hui. Ce qui me plait le plus chez eux, c’est qu’ils sont physionomistes. Comment une personne peut se souvenir de centaines de visages, juste après une semaine de la rentrée des classes ?

Quand on nous annonçait que la maitresse était malade, c’était la joie par tout. On s’en foutait qu’elle soit malade, en coma ou qu’elle meure dans une heure ; ce qui importait pour nous, c’est d’avoir quelques jours de repos. Mais malheur à ceux qui étaient en classe de CM1 et CM2 : si leur maitresse ou maître tombait malade, c’est le directeur qui se chargeait des cours, ou bien on lui trouvait un remplaçant, et souvent c’était de très méchants remplaçants.

Pendant les congés, on jouait au football. Parfois on organisait des petits tournois, qui finissaient parfois le même jour. Nous avions les phases préliminaires, ou les éliminatoires direct, mais cela dépendait de l’organisation. Pendant les matches, les pénalités pour les cartons jaunes c’était vingt cinq francs CFA, et cinquante francs pour les cartons rouges. Des que la pénalité était réglée, les joueurs retournaient sur le terrain. Lorsque votre équipe était éliminée du tournoi, c’était le mercato (saison pendant laquelle les transferts des joueurs de football se font en Europe). Et une somme de cent francs était requise pour faire le transfert.

Pendant la grande vacance, on allait à la pêche, et à la chasse des oiseaux. Souvent, on allait au marigot pour nager, ce qui était formellement interdit par les parents ; au retour on devenait tout blanc, avec les yeux rougis. Alors parfois, on prenait de la pommade sur des petits papiers, pour éviter le blanchissement de la peau ; et on s’éventait avec la feuille d’une plante étrange, pour éviter la rougeur des yeux.

Nos différends, on les réglait dans un espace dégagé ou au marigot, qu’on appelle communément « Boutah » en langue local. Si on vous invitait au Boutah, et que vous manquiez l’invitation, vous étiez alors le lâche du ghetto, et tout le monde le savait. Malheur à vous si votre adversaire vous dominait, et que vous pleuriez en rentrant à la maison sans rien faire : vous risquiez de devenir la victime toute votre vie. Le mieux que vous puissiez faire c’était laisser le temps à votre adversaire de savourer sa victoire ; et ensuite de le surprendre avec un caillou, de lui casser la tête, et de prendre la fuite. Comme ça, la prochaine fois, tout le monde évitait de vous ennuyer.

A chaque fois que l’un de nous partait en visite familiale au centre-ville, il revenait avec quelque chose nouveau : un nouveau jeu, ou un nouveau conte de fée que nous n’avions jamais entendu. Mais dans mon ghetto, on ne voyage presque jamais, c’est pour quoi je n’ai jamais voyagé de toute ma vie. On quitte le quartier uniquement les jeudis, et uniquement pendant les congés ou les grands vacances.


Tchad : L’école française et les religions

L’ignorance est le pire ennemie de l’Homme. Le Tchad est l’un des pays dont la ségrégation ethnique et religieuse bat son plein. A l’époque, la communauté nordiste majoritairement musulmane à longtemps considérer l’école occidentale comme une tradition purement chrétienne. Pour la plupart des parents nordistes, cette tradition est l’affaire des chrétiens, et pareil chez les sudistes, l’arabe ne concerne que les musulmans.

A cette époque, la majorité des enfants de mon quartier sont privé de l’éducation à cause des illusions qui s’oppose à l’idée de l’école française. Mes frères et moi avions de la chance à fréquenter, parce que nos parents connaissent les principes de l’islam, et savent la différence entre l’école et le christianisme.

Malgré, nos mères nous interdisaient de manger les repas que l’on nous offre à l’école chaque jour a la fin de l’heure, pour le simple fait que ces repas sont préparés par des femmes chrétiennes. C’était de la boule de semoule à la sauce de sardine, c’est vraiment délicieux, et on ne peut trouver nulle part ailleurs. Mais vous savez l’enfance c’est synonyme de violation des règles et de désobéissance, ce qui est interdit qu’on aimera essayer ; comme aller au fleuve, ou fumer le mégot. Jusqu’à ce qu’un jour, certains de nos camarade qui refusent de manger avec nous, par jalousie, avertissent notre marabout, de ce que nous faisons à l’école, alors il nous a éclairci que l’Islam n’a jamais interdit de manger le repas chrétiens.

Quand j’étais en classe de CM1, vu mon niveau de compréhension élevé en science d’observation, mon institutrice ma recommandée la formation des secouristes de la croix rouge. Et c’est là que la plus grande confusion m’est arrivée. Au début on nous apprenait l’histoire de la croix rouge, des chants, et aussi l’hymne qu’on chantait tous les jours au début des cours, c’était tellement bon, on était des vrais choristes, et ce qui est vraiment étrange, cet hymne ressemble beaucoup plus au chant de la messe, qu’on l’écoutait souvent à la radio nationale durant les programmes religieuses des vendredis et dimanches pour les deux religions les plus pratiquées au pays. Et même l’hymne qu’on chantait à l’école, on diffusait aussi souvent à la radio, pendant les flashes des sensibilisations. On parlait un peu de l’utilité de la croix rouge, et parfois des petites sketches pour essayer de sensibiliser les parents à encourager les enfants à suivre la formation des secouristes.

Mais en plus de ça, tous les formateurs étaient des sudistes, et sur les quarante cinq (45) élèves qui suivaient cette formation, nous sommes 6 nordistes, parce que la formation n’est pas ouvert a tous, c’est par mérite et recommandation. Et à cette époque c’est la majorité qui domine, si tes amis n’ont pas accès à quelque chose, ils feront tout pour t’empêcher de l’avoir aussi. Alors il mon dit « tu as vu comment on vous apprend à chanter comme eux, un jour, ils vont vous amener à l’église pour chanter avec eux… » J’étais très confus et j’ai finis par abandonner la formation.