24 juillet 2016

Freedom Writers

Freedom Writers est un film qui parle d’une jeune prof idéaliste, Erin Gruwell (interprété par Hilary Swank), et de sa classe d’étudiants d’origines mixtes du lycée Wilson de Long Beach, en Californie. Basé sur une histoire réelle, le film est tourné à la suite des émeutes de Los Angeles de 1992, qui ont été provoquées par la persécution télévisée de Rodney King par la police. Le titre du film se réfère au livre de la rédaction des élèves, publié en 1999, sur lequel le film est basé : The Freedom Writers Diary (Le Journal des Écrivains de la Liberté).

Erin Gruwell est prête à relever un grand défi lorsqu’elle atterrit au lycée Wilson pour son premier jour d’enseignement. Sa classe est un groupe d’adolescents divers, qui viennent de différentes cultures, clans et rangs social. Des Noirs, Latinos, Asiatiques. Des délinquants, des membres des gangs… qui n’espèrent rien, à part que la journée se termine le plus vite possible. En surface, la seule chose qu’ils partagent, c’est la haine qu’ils éprouvent les uns des autres, et le fait de penser que le système éducatif agit comme entrepôt en attendant qu’ils deviennent plus âgés et qu’ils disparaissent.

Malgré le refus obstiné des élèves à participer pendant les cours, Erin Gruwell essaye plusieurs méthodes pour les impliquer. Elle aborde de la poésie, de la musique du Ghetto, et de la littérature d’une autre sorte de Ghetto : le journal d’Anne Frank… Et avec ses simples outils, elle réussit à ouvrir les yeux de ces élèves vers des expériences de ceux qui ont souffert d’intolérance, à travers le monde, et l’isolation de ceux en dehors de leur communauté.

Un jour, elle inventa un jeu. Elle appela le jeu de la ligne. Elle pose une question, et les personnes concernées s’avancent jusqu’à la ligne, ensuite ils repartent et ainsi de suite. Apres une série de questions, de blagues, de hobbies… elle demande leur attention de nouveau et dit :

« Bien, j’ai maintenant une question sérieuse à vous poser. Mettez-vous sur la ligne si vous avez perdu un ami dans une guerre de gang ».

Et tout le monde a perdu un ami dans une guerre de gang. Ensuite elle dit :

« Restez sur la ligne, si vous avez perdu plus d’un ami dans cette guerre ».

Et la moitié de la classe a perdu plus d’un ami dans une guerre de gang. Pour finir le jeu, elle dit :

« J’aimerais maintenant qu’on rende hommage à tous ceux gens. Où que vous soyez, prononcez leur noms ».

Et la classe plonge dans un murmure de plusieurs secondes.

A la fin du jeu, elle sort deux sacs pleins de journaux neufs, et dit :

« Merci infiniment à tous ! Alors maintenant j’ai quelque chose à vous donner. Chacun de vous ici a son histoire, et il est important que vous racontiez votre histoire, ne serait-ce qu’à vous. Donc ce qu’on va faire, on va écrire chaque jour dans ce journal. Et vous êtes libre de parler de ce que vous voulez. Le passé, le présent, l’avenir. Vous pouvez tenir un journal classique, ou vous pouvez écrire des chansons, des poèmes… toutes choses positives, négatives, quoi que ça soit. Mais tous les jours, vous devez écrire. Mettez votre stylo tout près pour chaque fois que vous aurez l’inspiration. Et ils ne seront pas notés. Et je ne les lirai pas, à moins que vous m’y autorisiez. Alors si vous voulez que je les lise, j’ai un placard par ici, il ferme à clé. Je vous les laisserai ouvert quand on sera en cours, et vous n’aurez qu’à poser votre journal, et le placard sera fermé à la fin de chaque cours. »

A suivre!

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